Il est communément admis que les aspects économiques, sociaux et juridiques doivent être intégrés et discutés pour ajuster les intérêts des parties prenantes des questions environnementales. Le même esprit se reflète dans le Pôle Environnement. Ce Pôle Environnement adopte une position parallèle à la tendance des sociétés environnementales de type sciences sociales.
Ce n’est pas un problème du point de vue des sciences sociales. Le dialogue entre les spécialistes des sciences sociales et les techniciens reste une tâche à accomplir. Par exemple, les économistes affirment que l’imposition d’une taxe sur le dioxyde de carbone (CO2) entraîne une diminution des émissions de CO2. Cette affirmation repose sur l’idée que l’apport d’énergie sera remplacé par d’autres facteurs tels que le capital et le travail. Cette idée peut être appliquée dans le cadre des changements différentiels en macroéconomie. Les techniciens soulignent qu’ils font toujours de leur mieux pour obtenir la technologie la plus récente, de sorte que l’imposition ou non d’une taxe n’affecte pas le ratio des facteurs de production. En outre, une taxe sur les émissions de CO2 ne fera qu’alourdir la charge financière du secteur privé. La substitution d’énergie est une question à long terme au niveau macroéconomique et non une tâche à court terme sur une base individuelle. C’est ce qui explique le fossé entre les économistes et les ingénieurs de l’environnement.