AXE 3
La mondialisation


La mondialisation peut être classée en trois grandes tendances : politique, économie, culture et société. En outre, quatre courants de mondialisation sont sous-jacents : l’idéologie, l’information, les personnes et les institutions. Au milieu de cette mondialisation qui présente des phases diverses et multidimensionnelles, les économistes, qui sont impliqués dans les recherches analytiques et les dialogues politiques sur la mondialisation des activités économiques, ne devraient pas limiter leurs approches aux phénomènes économiques qui peuvent être évalués techniquement et objectivement. Ils devraient plutôt travailler, que ce soit directement ou indirectement (en tant que facteur environnemental), à la mondialisation et à l’harmonisation des systèmes et institutions sociaux qui comprennent la démocratie, le mécanisme du marché et la gouvernance mondiale/régionale/nationale/locale.
Les êtres humains doivent percevoir les questions environnementales, les problèmes démographiques (explosion de la population au 20e siècle, déclin et vieillissement de la population au 21e siècle) et les maladies infectieuses problématiques comme des problèmes mondiaux ; ils doivent donc s’y attaquer en même temps qu’ils construisent une gouvernance mondiale. Le développement et la coopération internationale au développement dans les pays en développement, qui sont axés sur la résolution des problèmes de pauvreté, sont des questions que l’humanité n’a pas complètement résolues au 20e siècle. Il s’agit en effet d’un problème global auquel la société internationale est confrontée dans le cadre de la tendance actuelle à la mondialisation. Dans cette optique, “mondialisation et développement” mérite d’être traité de manière appropriée. L’économie du développement, la politique du développement et la sociologie du développement correspondent aux trois grandes tendances de la mondialisation et constituent le noyau analytique de “mondialisation et développement”. Divers domaines académiques se situent à la périphérie de ce noyau : le droit international (économique), la coopération internationale en matière d’environnement, la construction de la paix, l’histoire et la culture, l’anthropologie, la migration internationale, l’éducation pour promouvoir la compréhension internationale, etc.